Du 1er octobre au 31 octobre 2024, Nadia Ferroukhi, photographe documentaire et conteuse visuelle basée à Paris, entreprendra un projet photographique captivant en Gambie. Son objectif est d’explorer l’émancipation des femmes gambiennes à travers son objectif, avec pour but de créer une exposition à la fin de sa résidence.
Née d’une mère tchèque et d’un père algérien, l’artiste a vécu une enfance nomade qui a façonné sa perspective unique sur le monde. Sa carrière l’a menée à travers le globe, capturant des histoires humaines qu’elle partage à travers les médias français et internationaux, ainsi que dans des festivals et musées internationaux.
Polyglotte et curieuse, elle explore ses aspirations de toute une vie à travers son « troisième œil » et son empathie. Ses photographies racontent des histoires d’individus dont la singularité enrichit la diversité de notre planète, avec une attention particulière portée sur le rôle des femmes.
Pendant cette résidence, Nadia Ferroukhi mènera également trois « interventions publiques » interactives. Ces sessions, de 2 à 3 heures chacune, prendront différentes formes telles que des rencontres avec de jeunes photographes gambiens, des engagements avec des écoliers, ou des réunions avec des groupes de femmes pour présenter son travail photographique.
Nadia est également engagée socialement à travers ses associations : en 2008, elle a fondé l’Association Douniatou pour soutenir le village de Tumaï au Kenya, un projet récemment mis en lumière dans son dernier livre « Les Matriarches ». En 2022, elle a créé Anno’s Arts pour promouvoir l’éducation artistique et académique pour les enfants dans les bidonvilles de Nairobi et favoriser les échanges avec la France.
Diplômée en Relations Internationales de l’Université de Virginie, États-Unis, Nadia Ferroukhi incarne la citation de Paul Klee qui guide son approche artistique : « Voir avec un œil, ressentir avec l’autre ».
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